Partie I: Une enfance pas joyeuse joyeuse !!
26 Mars 1986 ; Dans une ruelle très sombre, une femme hurlait le martyr et suppliait tout ce qui pouvait être supplié d’arrêter sa souffrance. Ses mains tremblaient, son front était perlé de sueur et son rythme cardiaque était relativement rapide par rapport à la normale.
Elle posa une de ses mains sur son ventre rond et ferma les yeux.
La femme allait donner la vie dans cette ruelle lugubre et malfamée.
Quel beau cadeau pour un bébé !
Heureusement pour elle, elle portait une robe ample et très longue. Cela allait lui faciliter cette corvée.
Elle se laissa glisser contre le mur et plia ses genoux de telle façon à ne pas trop souffrir.
A ce moment là, la jeune femme maudissait le connard qui l’avait mis en cloque. Si seulement elle pouvait savoir lequel des hommes qu’elle s’était tapée était le père. Son métier ne lui facilitait pas ses recherches. Depuis plusieurs année, cette future maman avait travaillé comme prostituer dans des maisons close et plusieurs bordels diverses.
Une contractions la plia en deux et là coucha au sol. Elle avait peur de bouger. Elle ne voulait plus avoir mal. Elle ferma les yeux et se laissa aller.
Plusieurs hurlement et contractions plus loin, la jeune femme poussa un soupir de soulagement. Son calvaire était fini. Dans ses bras, un petit poupon nu poussait des petits gémissait et souriait d’un sourire à faire rougir cupidon. Elle avait coupé le cordon ombilical avec un couteau qu’elle gardait toujours dans sa poche et enroula son bambin dans une couverture qu’elle avait glissé dans son sac il y avait quelques temps déjà.
Elle se leva et fit quelques pas en vacillant puis s’adossa sur le mur et regarda son nouveau née.
Au début de sa grossesse, elle avait voulu le laisser devant une porte, ou l’abandonner pour ne pas avoir sa charge, mais plus la date de l’accouchement avançait, plus la jeune femme avait voulu garder son bébé. Et là, en voyant sa petite fille ainsi bouger et baver, son côté maternelle avait surgi d’un coup et elle su ce qu’il fallait faire. Elle allait la garder même si cela allait être dur de la nourrir tous les jours et de subvenir à ses besoins, elle allait la garder.
Puis dans un murmure inaudible qui s’effaça avec le vent, elle prononça un prénom :
- Hope …
15 Juillet 2000 ; Deux grands yeux noisette cachés derrière un buisson observaient une grande bâtisse blanche ou plusieurs enfants jouaient avec un ballon dans le jardin.
Elle les enviait ses fumiers de la bourgeoisie. A toujours se montrer sur leur 31 ! A toujours être bien propre, bien soignés ! Ils avaient juste eux la chance d’être née dans une famille de riche, sinon ils trameraient comme la plupart des habitants de Wonderland pour se trouver à bouffer ! Après tout, on ne choisit pas sa famille, ni dans qu’elle milieu on vit …
Hope détourna les yeux et quitta sa cachette. Elle déambula dans les rues pavées du quartier des riches et observa les belles maisons pour se faire du mal.
Sa mère devait sûrement l’attendre à la maison, ou plutôt là où elle travaillait pour la nourrir et subvenir à leur besoins.
Même si Hope n’approuvait pas le travail de sa génitrice, cela lui permettais de vivre après tout. Et sa mère en bavait peut-être plus qu’elle, qui sait …
En arrivant dans sa rue, elle vit sa mère qui l’attendait devant la porte. Hope soupira et avança jusqu’à elle. Un sourire tira la peau de sa génitrice. Elle la prit par l’épaule et l’emmena à l’intérieur. En s’installant devant leur assiette, la mère de Hope lâcha entre deux sourires :
- On va déménager…
Hope avala de travers et devint rouge comme une pivoine.
- Quoi ?! Hurla-t-elle en toussant.
- On va partie d’ici, de la pauvreté, on va se reconstruire, on va… renaître !
- Mais, enfin… Comment ?!
- J’ai trouvé un métier de serveuse dans un bar. Dans un quartier opposé à ici. On va acheté une maison et nous allons commencé à vivre comme des gens normaux. Quand dis-tu ?
Le sourire qu’afficha sa fille suffit comme réponse pour elle. Elle allait enfin faire le bonheur de sa petite.
Partie II: Quelques années de bonheur ....
06 Septembre 2004 ; Cela faisait bien trois ans que Hope et sa mère vivait dans un appartement en ville. Hope allait à au lycée, avait des amis, prenait des cours de guitare et de chants, était heureuse mais un mal s’était enfoncée en elle. Elle avait peur que tout s’écroule du jour au lendemain. Qu’elle retourne dans la rue, dans la pauvreté.
Le bar où travaillait sa mère marchait plutôt bien et elles n’avaient aucun retard de payement sur le loyer. Donc pas de mouron à ce faire, mes ce mal subsistait tout de même à l’intérieur de la jeune fille.
Hope sortit de sa salle de classe et se précipita vers la sortie. Tous les soirs, sa mère venait la chercher à pieds et elles rentraient toutes deux mains dans la main. Elles se racontaient leur journée et ça partait dans les petites confidences.
Elles avaient un vrai lien mère-fille …
Partie III: Pour un retour en enfer !!
8 Janvier 2005 ; Ils leur avaient tout pris … Tout !
L’appart… La voiture…. La télé… Les ordis… La guitare … Tout !
Le bar de sa mère avait fait faillite et ils ont dû renvoyés des salariés et sa mère en faisaient partis. Cela faisait deux semaines que l’enlèvement de leur appart leurs pendaient au nez ! Elles avaient reçu des milliards e lettre ou le même baratin était écrits en gros comme titre :
« Loyer impayés »
Hope était en prête à fondre en larmes et sa mère avait déjà passé le cap ! Ils étaient inhumains ! Aucuns sentiments n’existaient sous cet amas de cellules !
Ce que Hope avait tant redoutés depuis ces dernières années était enfin arrivé : Le retour de la rue …
26 Avril 2010 ; Hope avait 24 ans de puis peu, jouait tous les soirs dans une boîte miteux et vivaient dans un appart sous les toits ! Jolie vue, mais l’hiver se caille les miches un peu.
Sa mère était retournée dans le bordel et depuis deux ans, elle ne l’avait plus revue.
Sa vie avait été un long fleuve presque sec ! Ses situations amoureuses se finissaient toujours mal à cause d’elle! Ses petits boulots, elle ne les gardait jamais vraiment longtemps ! Et elle s’était mis à fumer presque un paquet par jour, mais elle avait arrêté de se droguer avec les seringues et les comprimée. Juste de la fumette maintenant. Elle ne dort plus justement à cause. Et maintenant, elle s’est mise à se ronger les ongles avec son stress. Elle n’avait jamais fini ses études et n’avait même pas passé son bac.
Mais elle commençait à reprendre peu à peu goût à la vie.